Le cerveau du cheval, comme celui de l’homme, est un muscle. Il est donc conseillé de ne pas enchainer séance sur séance, pour laisser le cerveau assimiler ce qu’il a enregistré. Par ailleurs, contrairement à nous, le cheval est doté d’une immense mémoire à long terme (et oui, il faut se souvenir qu’une meute de loup était à cet endroit il y’a 5 ans). Vous pouvez faire 5 séances par semaine, comme 6, 7, 3 ou 1. L’important n’est pas de savoir quand faire mais de savoir quand arrêter : le principe du timing. En règle générale, les séances peuvent varier entre 20 à 45 minutes. Vous réussissez à faire reculer votre cheval à distance sur 1 mètre de plus qu’hier ? Parfait, arrêtez la séance là. Rendez ces moments confortables. Allez voir de vous-même comment l’éducation que vous lui offrez change certains moments de votre quotidien : le trajet du paddock à la barre d’attache, les pauses broutages, les balades ou la leçon en carrière. Mesurez vos progrès, c’est le plus important.